Ca y est : quatre ans après avoir passé la première certification .NET de Microsoft, j’ai enfin réussi à finir le premier cycle de certifications pour être Microsoft Certified Solution Developer. A cette époque là, c’était le top du top… Malheureusement (enfin, pour être honnête, c’est normal), Microsoft a depuis rajouté des niveaux à ses certifications. Il va falloir passer encore deux (ou trois ?) examens passerelles pour me mettre à jour sur le nouveau programme et devenir MCPD.
J’espère vraiment que ça ne changera pas trop vite après, histoire de ne pas passer ma vie à courir après des examens. Encore, tant que c’est des examens comme WinForms ou ASP.NET ou la sécurité, ça va : le sujet est intéressant, et surtout, si on connaît bien le code, on n’est pas pris au piège par les questions. Mais le 70-300, qui est celui sur l’architecture, est vraiment très différent : ce sont des exercices de mise en situation réelle, avec des questions sur les choix d’architecture conceptuelle ou technique. Les réponses sont parfois un peu bizarres, et il y a quelques cas où, vraiment, tout ce qui et proposé paraît ne pas coller à la question. Ca ne vient pas de l’anglais (oui, c’est un des rares examens à ne pas être disponible en français), je suis à peu près bilingue. Les questions sont parfois très vagues, et en architecture informatique, chacun fait son choix. Ce n’est pas comme du code où c’est bon ou mauvais.
La prochaine certification sera le MCTS 70-341 sur SQLServer 2005. Ensuite, les examens passerelles, et peut-être que je pousserai le vice jusqu’à passer les examens WPF et WCF, qui ont été rajoutés récemment. Personnellement, je ne peux que recommander ce cycle de certification. Je ne sais pas ce que valent celles sur les systèmes, SQLServer ou même les certifications non-Microsoft, mais je peux dire que celles que j’ai passées m’ont fait apprendre pas mal de choses en lisant les bouquins de préparation et en faisant les exercices proposés. Il y a bien sûr beaucoup de choses à apprendre, et on se retrouve à bachoter pour certaines classes qu’on n’utilise presque jamais, mais qu’on est obligés d’apprendre pour parer à toute éventualité, mais dans l’ensemble, ce sont des techniques qu’on peut vraiment appliquer au travail.