Executive summary : le modèle de développement de SharePoint avec Visual Studio est beaucoup plus complet sur les versions 2010. On retrouve en particulier la possibilité d’utiliser Linq, de consommer des services exposés en REST, etc. Bref, SharePoint monte au niveau des autres technologies développables dans Visual Studio .NET. Ceci n’est vrai que pour les versions 2010 des deux produits.
Visual Studio 2010 promet une intégration beaucoup plus importante des développements SharePoint.
Remarque préalable : pour développer en SharePoint, il faut un SharePoint en local, et donc, vu que la version 2010 n’est que 64 bits, il faut une machine de développement en 64 bits elle aussi.
SharePoint Foundation est la version light de SharePoint Server.
Note : Boot sur VHD, retour d’expérience de l’intervenant : 3% de perte de performance environ, par rapport à du boot normal. Mais du coup, plus rapide que de la virtualisation.
Nouveautés
SharePoint 2010 apporte les fonctionnalités nouvelles suivantes :
- API Linq To SharePoint
- Interfaces à SharePoint en REST et Client Object Model
- XSL/T Views
- External lists
On dispose désormais d’un concepteur visuel pour les webparts, dans Visual Studio 2010. Quand on crée ce genre de projet, VS ajoute automatiquement un répertoire Features et un répertoire Packages. Les packages permettent de regrouper tout ce qui doit être déployé en même temps que la feature, typiquement les images, les applications Silverlight, etc.
Visual Studio 2010 permet de mettre en place un dossier mappé sur ceux de déploiement de SharePoint. Par exemple, pour bien mettre les images dans Layout / Images, on peut créer un dossier mappé dessus dans le projet VS2010, et poser les images dedans. Il y a donc, plus qu’un plugin, une véritable intégration dans VS2010.
Note : Dans le code C#, SPContext.Current.Web pour accéder au web de SharePoint. Oui, je ne connais rien du tout à la programmation SharePoint, donc je note même ce genre de chose qui est très basique.
Demos
Le débogage est démontré : ça fonctionne bien, et il n’y a plus besoin d’attacher le processus à la main.
SharePoint Designer 2010 permet de manipuler de l’XSL/T sans voir de code comme on le ferait dans Visual Studio.
SharePoint Learning Kit à chercher sur internet pour trouver des tutoriels. C’est une ressource recommandée par l’intervenant.
SPLinq
Linq For SharePoint vient avec un utilitaire logiquement appelé SPMetal. On lui passe l’URL du site web, et il génère les classes typées pour toutes les listes du site. ShareLinq transforme automatiquement les requêtes Linq en CAML, mais c’est du coup transparent pour l’utilisateur.
REST
On peut créer des sorties de service REST dans SharePoint pour qu’il envoie les listes de données dans ce format.
J’arrête là la prise de notes, car je ne connais pas assez SharePoint pour que ça ait de l’utilité à partir d’ici. Une remarque, toutefois : je ne sais pas si ça vient des versions utilisées, mais il y a encore de nombreuses petites imperfections dans le produit.