D’habitude, j’aime bien les articles de L’Informaticien, parce qu’ils sont assez équilibrés et neutres. Je ne sais pas trop quel type de moutarde est monté au nez de Stéphane Larcher pour écrire cet article, mais je l’ai trouvé inutilement méprisant, et même injurieux par moment. On n’est pas habitués à voir dans un article sur l’informatique des commentaires comme “Ils doivent impérativement arrêter (ou commencer) la drogue”, ou bien “taré congénital” ou encore “Dans quelles écoles de commerce et de marketing ces « analystes » ont-ils fait leurs études ? Qu’ils nous le disent afin que nous n’y envoyions pas nos enfants”. Et la conclusion est encore pire : je préfère ne pas la recopier…
Perso, je ne suis pas fan d’Apple, mais ils font des produits de bonne qualité, et peuvent se permettre d’être plus chers. Par contre, pour le Mini, ils sont trop hauts, et c’est l’avis d’une énorme majorité de commentateurs. C’est difficile à nier… Maintenant, citer – comme l’auteur le fait – cette majorité pour lui expliquer qu’elle n’a rien compris, le moins qu’on puisse dire est que c’est assez arrogant. Et là où ça sent bon le populisme, c’est que tous les gens qui sont de cet avis sont catalogués sous le nom générique des “analystes”, ou encore “ces doctes personnages”. C’est un peu la même chose que, au choix, “experts” ou “technocrates” : des gens qui se croient très fort mais n’ont pas compris, tous autant bardés de certitudes qu’ils sont, ce que l’auteur de l’article, lui, a compris tout seul. Applaudissements s’il vous plait, car Stéphane Larcher a raison, seul contre tous !
On s’approche de l’escroquerie intellectuelle lorsque, quelques lignes plus bas, l’auteur annonce être prêt à reconnaitre son erreur publiquement si le futur lui donnait tort. Mais pensez-vous qu’il donne une date ou une limite de taille de marché pour l’iPad Mini en dessous de laquelle il le fera ? Que nenni… Sachant que, quelques lignes plus haut à peine, l’auteur prévoyait des résultats trimestriels d’Apple qui “casseraient la baraque”, que ceux-ci ont été en demi-teinte, peut-être faudrait-il commencer par reconnaitre cette erreur-ci ?
Voilà, c’était le billet d’humeur du moment. Rassurez-vous : on repart sur la technique dès le prochain, avec un petit projet de reconnaissance de lettres sur Kinect.