Il va falloir faire les TechDays en plein air !
Bon, ça devient de pire en pire pour avoir accès aux petites salles. Les sessions sont prises d’assaut, et malgré mon avance, j’ai vu la porte se fermer devant mon nez. Alors on tente de foncer en courant à l’autre bout du bâtiment, et même chose, vu qu’on est encore plus tard. Bref, on se retrouve bredouille, et bien obligé de se rabattre sur une session en amphi où il y a toujours à peu près de la place…
Utilité d’Azure
Du coup, j’arrive un peu en retard à la conférence dans l’amphi bleu. Dommage, car je ne vois que la fin de l’explication d’un graphique très intéressant, montrant de manière bien visuelle la variation entre le sous-dimensionnement et le gâchis au fur et à mesure de l’évolution des besoins, si on achète des serveurs pour une application donnée. Azure permet de lisser les coûts en fonction de l’usage au lieu d’acheter des serveur pour les pics et de les sous-utiliser pendant les périodes de moins forte charge.
Dublin et Amsterdam en relai pour les DataCenters Azure en Europe, plus deux aux USA et deux en Asie.
PaaS = Windows Azure / SQL Azure.
SaaS = 70% des logiciels serveurs de Microsoft qui seront disponibles en mode Azure.
Valeur d’Azure
Une animation PowerPoint bien réalisée fait voir les gros avantages qu’on peut tirer d’Azure, à savoir ne pas se soucier de la sécurité, du réseau, des bases de données, etc. mais seulement se concentrer sur son application, c’est-à-dire sur ce qui fait la valeur d’une entreprise.
AppFabric peut servir de bus de services, agit en tant que cache distribué, etc.
Windows Azure
Windows Azure s’occupe des services suivants :
Compute : services de calcul.
Storage : Azure tables pour le stockage noSQL, Azure BLOB pour stocker les fichiers dans des containers, et enfin Azure Queues pour gérer les files d’attente afin d’échanger des requêtes entre le Cloud et les serveurs On Premise.
CDN : accélérer les accès par un mode de cache.
Management : tout par un simple navigateur.
SQL Azure
SGBD-R, avec capacité de DataSync, de reporting et de gestion.
AppFabric
Apporte des services de plus haut niveau, à savoir surtout le bus de service, et la gestion des accès. Pas très clair lorsque les orateurs parlent d’ “héberger” le bus dans le Cloud. Ca ne correspond pas du tout à l’idée d’un vrai bus distribué. Il y a également le service de cache (anciennement Velocity) en CTP pour l’instant. Enfin, on peut utiliser le service de VPN pour établir un canal sécurisé pour revenir sur une base de données On Premise.
Les orateurs répètent plusieurs fois que le déplacement des applications sur le Cloud sera totalement transparent. Vu la différence entre la bande passante réseau et l’internet, cette affirmation n’aura de sens que si une attention particulière est prêtée aux échanges si on veut réaliser ces requêtes d’une base de données locale par le Cloud.
MarketPlace
L’accroche est d’utiliser Microsoft comme nos commerciaux. Les orateurs ne développent quasiment pas.
Mode de développement Azure
Là, la conférence dérive carrément au panégyrique pour Azure, qui va résoudre tous les problèmes existants, avec une migration à coût nul, etc.
La tarification peut être faite sur un mode journalier, avec moins de serveurs pendant la nuit, et plus pendant le jour, et ce de manière automatique.
Coût
Traitement : 0.085 € / heure sur un monocore 1,6 GHz avec 1 Go RAM
Stockage : 0,11 € le Go / mois + 0,007 € / 10K transactions
Bande passante : 0,11 € / Go en entrant, et 0,14 € / Go sortant
SQLAzure : 7 € / Go et par mois pour la base de donnée
AppFabric : 1,4 € / 100K contrôle d’accès + 2,8 € / 10K messages de bus
SLA globalement autour de 99,9%, avec un pic à 99,95% pour le réseau
Exemple d’une base de 10 Go avec 1 Go entrant et 10 Go sortants par mois : 101,7 $ (taux de change mois par mois).
www.microsoft.com/windowsazure/tco/ propose un mode de calcul du coût d’une application sur Azure.
Les abonnés MSDN ont 750 heures de compute par mois et du SQL Azure mis à disposition.
Conclusion
Un peu décevant comme session : vraiment TRES TRES introductif, et des orateurs pas excellents, utilisant sans arrêt des expressions anglaises hors contexte, expliquant que tout est simple et facile et qu’il n’y a aucun problème. Des collègues à moi ont d’ailleurs ressenti la même chose : l’impression que le discours devait être celui de la facilité, quitte à finalement le surjouer.