Toujours le même groupe Rock pour nous accueillir, et franchement, ils sont bons :
Le Monde du Cloud a fait un excellent retour sur cette plénière, donc je me permets de vous renvoyer à leur article, même si je ne vais pas me défausser de mon compte-rendu, qui tient dans les quelques notes ci-dessous.
Le pitch était une approche interactive entre le responsable marketing et le DSI interne de Microsoft, le premier challengeant souvent le deuxième. On va voir comment la DSI répond, avec les produits MS évidemment (oui, on aurait été un peu surpris que le DSI de Microsoft nous déclare que l’informatique interne tournait en Linux…)
Les deux intervenants se mettent d’accord sur le fait que les tensions entre eux sont souvent des tensions entre smart (IT) et fast (métier). Le marketing a besoin de solutions rapides pour gagner des affaires, tandis que l’IT préfère naturellement réaliser de manière propre et architecturé. Le discours au final est qu’il est possible de grouper les deux, en utilisant les bons outils (sous-entendre bien sûr les nouveautés de Microsoft).
L’orateur principal cite Ford, qui a récemment publié un article sur Forbes (merci Sylvestre pour le lien) déclarant que toutes les entreprises sont désormais des entreprises de software. Il est vrai que, de plus en plus, non seulement les matériels embarquent de l’informatique (les voitures, mais pas seulement) mais les processus qui permettent à une entreprise de se différencier sont liés à l’informatique (Big Data, web marketing, etc.). Cela m’a immédiatement fait penser à la déclaration du maire de New York, Michael Bloomberg, qui a il y a quelques mois a déclaré qu’une de ses bonnes résolutions pour cette année était d’apprendre à programmer. J’ai déjà dit ce que j’avais à dire sur le danger de croire que Madame Michu peut devenir développeur en surfant sur Codacademy, mais bon… ça montre bien à quelle point le développement est en train de devenir pervasif. Certains pensaient que l’IT allait devenir une “commodity” (comprendre un simple prérequis technique qui ne participe plus à la différenciation d’une entreprise par rapport à ses concurrents). En pratique, c’est exactement l’inverse qui est en train de se produire, à savoir que l’informatique est à la base de nombreuses actions de différenciation.
On continue ensuite avec un dashboard sur les Tech Days, bon exemple des approches de type DataViz, permettant en un clin d’œil de comprendre la donnée plus en profondeur qu’un simple tableau le ferait.
On passe ensuite sur la virtualisation, dont on rappelle qu’elle est la pierre angulaire de l’informatique de services qui se profile. Support de NUMA dans HyperV 3, et presque plus de limite en nombre de CPU virtuels, Live migration de machines, PRA intégré avec HyperV replica, avec gestion de la translation d’adresses, etc. Les annonces sont nombreuses…
Petit détour par PowerShell, dans lequel il va vraiment falloir que je me plonge, car il regorge de fonctionnalités très pratiques et que je n’utilise pas assez. Par exemple, Install-WindowsFeature pour installer une fonction Windows, y compris sur des machines distantes. L’Intellisense Powershell va jusqu’au contexte, par exemple en affichant la liste des process courants pour le paramètre de la fonction d’information sur les process. Ca, c’est balèze…
Orchestrator pour créer graphiquement des architectures physiques.
Le principe de l’ITaaS : découpler, par exemple sur une création d’un SharePoint, la création du site proprement dite, qui vient de l’utilisateur, et le provisioning qui est fait par l’IT. Il y a bien découplage du service, avec l’IT qui suit l’état de santé machine, et intervient avant les conséquences métier, et le métier qui est un utilisateur simple de la solution, sans vue de l’IT sous-jacente. On sent que les approches Cloud ont vraiment diffusé jusqu’à la moëlle du comportement des applications de Microsoft.
L’administration dans ce cas descend jusqu’au niveau profilage, y compris Intellitrace. Ca, c’est vraiment très fort : on voit une démo dans laquelle un plantage est suivi par l’administrateur jusqu’à la ligne de code qui la cause. Approche très Devops, dont on ne peut que s’inspirer si on travaille chez un éditeur de logiciels. On peut aller jusqu’au Business ScoreCard sur le SLA effectif !
Virtualisation et proactive monitoring comme pré-requis du cloud privé ou hybride. Dans AlwaysOn, les serveurs replica sont utilises pour le backup, etc. de façon a alléger les serveurs principaux.
SCCM peut déployer des .appx, des applis d’un store, même du Mac OS X. BYOD Intune gère la security policy, y compris pour du Android ou iOS : par exemple, autoriser APN, forcer MDP au déverrouillage, etc. Bref, ce qu’il faut pour que le BYOD soit moins perçu comme une sourde menace par l’IT.
DirectAccess permet de pousser des policies de sécurité sur les devices connectés, et est plus facile a paramétrer en version 2012. Windows To Go permet de streamer des applications. 180 000 utilisateurs de DirectAccess pour Microsoft, dont 95 000 employés.
On finit sur un vrai feu d’artifice à la Microsoft, avec un reporting des machines d’une infrastructure réalisé dans Visio, et qui permet de descendre visuellement dans des schémas d’architecture physique jusqu’à la machine ayant un problème. Très fort… mais le coup de grâce, c’est la démo finale d’un affichage de cartographie dynamique 3D dans Excel, en mode touch, et avec animation d’indicateurs. Le tout réalisé en trois clics de souris, aussi simplement que la création d’un graphique ou d’un tableau croisé dynamique. Je ne peux que vous conseiller de regarder les dernières minutes sur internet, car une description en texte ne rend rien…